ARTISTE PLASTICIEN,
VIT ET TRAVAILLE
À MONTPELLIER
Mes créations sont les témoignages visuels de nos compromissions, de notre acharnement à asservir la nature et l’homme. Ce lien est constant, indissociable, il passe par l’humour, l’effroi, l’histoire collective et individuelle, l’esthétisme.
BIOGRAPHIE
AUJOURDHUI
Mes pièces s’émancipent des codes de la pop culture et du sacré pour saisir l’acte de résistance. Cette transgression convoque : l’instance fascinante de la liberté, l’inconfort qui menace l’indifférence, le vertige de la responsabilité, l’insomnie de la volonté. Mes influences fondatrices nourrissent mon travail.
Les peintres Flamands Jan van Eyck, Jérôme Bosch et Sandro Botticelli, j’admire leurs représentations proches de l’instant photographique, leurs mises en volume du réel par l’utilisation de la lumière et de l’obscurité, leurs perspectives tronquées qui obligent l’œil à s’attarder, leur sens du détail où ils côtoient la forme inconnue du sacré.
Les compositeurs David Sylvian, David Bowie et These New Puritans, sont aussi les partenaires de la mise en scène de mes créations. A leur écoute les images se composent, se lient aux fracas de notre actualité, où la menace et l’espoir se confondent. J’acte la création par sa mise en œuvre. Je photographie le réel où seul
l’instant présent lui confère sa dimension d’unicité : le vent, la lumière, l’humeur ou la contrainte. Cette part d’inconnue présente lors de la prise de vue me révèle le sens de l’image.
BLASPHEMOUS LIES- 2024
tirage argentique lambda
200x65cm
Au printemps « ExodeS » est programmée à St Raphaël sous le commissariat de Simone Dibo-Cohen. Je m’inspire de l’exode de ma mère durant la seconde guerre mondiale pour créer « Colossal ». Un devoir de mémoire et de transmission, où mes modèles sont ma mère et mes enfants.
Le 21 mai je suis l’invité d’honneur de Toques et Clochers une vente aux enchères caritative de quatre Mathusalems personnalisés par un artiste, je crée quatre robes de perles de Bohême à même la bouteille.
En avril j’expose la pièce “Sudan 73” avec les élèves de l’école élémentaire de St Hippolyte du Fort. Cet évènement clôture le projet pédagogique “Une œuvre à l’école”, débuté en novembre 2021. Une expérience unique avec les élèves et l’équipe pédagogique, un projet de six mois ponctués d’ateliers et
de rencontres.
2021 est marquée par une exposition à Bandol, à la galerie Ravaisou où j’ai présenté dix années de création.
En 2019, Simone Dobo-Cohen organise deux expositions : « l’UMAM rend hommage à Auguste Renoir » au Château-musée Grimaldi à Cagnes-sur-Mer. Je compose à cette occasion un rideau de quinze mille perles de Bohême, inspiré du tableau « Les deux sœurs ».
Et pour l’exposition « Liberté, Liberté Chérie » à le galerie Lympia de Nice, je crée « Brittle » . Cette pièce joue le rôle d’une mémoire vivante où chaque élément construit sa narration. Elle souligne toute l’ambiguïté de l’équilibre fragile de la liberté, où règne constamment la méfiance, la peur de la domination, de la spoliation …mais elle cultive aussi l’espoir, le vertige de la responsabilité, l’instance fascinante de la liberté ! »
HOLLY HANDGRENADE – 2020
En 2016 c’est la biennale de L’UMAM et ses 70ans, Simone Dibo-Cohen me propose d’exposer à Menton, Villefranche-sur-Mer, Beyrouth en coopération avec le galerie Mark Hachem et à Marseille en coopération avec la galerie 146.
Deux années d’expositions et de créations qui m’encouragent et me confirment mon impérieuse nécessité vitale et sensible de créer.
C’est en juin 2015 à Saint Paul de Vence, lors de mon exposition au Mas D’Artiny, que je rencontre Simone Dibo-Cohen et Christian Gallo, respectivement Présidente et co-Président de l’Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne. L’UMAM est une association fondée en 1946 par Jean Cassarini parrainée par Pierre Bonnard et Henri Matisse.
C’est l’association Anim’Justice, en 2014 au Palais de Justice de Carcassonne, qui en était l’initiatrice.
Son projet était d’offrir un nouveau regard sur la justice en associant un artiste à la mise en relation de deux environnements : l’art et la justice. J’ai proposé aux « acteurs » de la vie quotidienne du palais de les photographier en leurs associant un objet qu’ils avaient préalablement choisi et je me suis adressé à eux : « Quotidiennement vous circulez dans les couloirs du palais de justice. Pourquoi êtes-vous là? Animé par un irrépressible besoin de justice, nourri par l’inexorable idée de l’équité, conduit par cet inévitable devoir d’œuvrer avec et pour le demos? (…)»
Cette exposition, exceptionnelle de par la nature du lieu et son projet culturel, sera reprise et programmée deux mois plus tard en janvier 2015 à la Galerie Saint-Ravy de Montpellier.
En 2002 avec le producteur et musicien Neil Conti, nous décidons de partager un espace de travail. Le studio 150 devient un lieu de création et d’échanges, où je crée les pochettes d’albums de : Von Magnet, Perry Blake, Neil Conti, Dimonè et Dirty Important Person, dont je serais le manager de 2003 à 2008.
En 2000 je m’installe à Montpellier je photographie durant une décennie les artistes dans leur pratique chorégraphique, théâtrale et musicale. Particulièrement la danse contemporaine, où je travaille sur le corps et le mouvement à travers mes coopérations avec les chorégraphes : Lionel Hoche, Yvan Alexandre, Didier Théron, Muriel Piqué, Michèle Murray et François Rascalou.